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Pièce Sombre :

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Salle des Archives :

Les films...
Qu'ils nous permettent de nous évader, qu'ils nous fassent rêver, rire, pleurer ou qu'ils nous irritent au plus haut point, ils sont l'émotion à l'état pur...
Alors Moa, je veux en parler, partager et avoir ton avis, Ô Hôte Curieux !

Quant à la lecture, plaisir solitaire, je découvre peu à peu que chacun recherche quelque chose de différent en ouvrant un livre... Quoi ? Telle est la question...
Je ferai ici un compte-rendu absolument pas objectif des livres qui se sont soumis à ma pupille...

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25 sept. 2011

Diggy Liggy Lo

C'est juste parce que ça faisait longtemps et que ça m'amuse toujours autant...

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Diggy Liggy Lo, par Tonton Gris Gris
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Et là, c'est une reprise de cette même mélodie par les Country Sisters !
Sors moa ta plus belle chemise à carreaux, enfile tes santiags et chausse ton stetson,
et bouge ton corps !
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Pirates !

Roman d'aventures
L'Ile au Trésor
de Robert Louis Stevenson
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La Bibliothèque du Soir
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221 pages
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1990
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Crè tonerre ! Je ne sais pas pour quelle obscure raison, mais en ce moment, je suis très "marin". Peut-être parce que je suis en manque de Johnny moustachu, inconsciemment et imagement parlant...
Mais le fait est là !
Et puis j'ai pas choisi l'édition avec des mots modernes, cela aurait été beaucoup trop édulcoré ! [Oui, je dis ça parce que pas plus tard qu'hier, j'ai eu sous la main une nouvelle édition avec une très belle couverture, mais certes dès la première lecture, on sent que le public n'est pas le même.] Non pas que je ne lise que des écrits hautement intellectuels, (parce que quand ya des mots trop compliqués, moa pas tout comprendre.... Gâh gâh gaâââh !!!)
Bref.
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Donc mon édition à moi possède une couverture très moche mais une traduction très châtiée, autant en expressions qu'en injures, alors je la garde et pis c'est tout.
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L’Île au Trésor, un classique que je crois bien n'avoir jamais lu. Ou alors il y a fort fort longtemps. Et comme c'est le cas bien souvent, on se fait une idée précise des événements tout en se mettant fermement le doigt dans l’œil jusque dans l'omoplate.
Quelle idée saugrenue que de nous mettre un gamin ignorant du monde (mais certes étonnement démerde par rapport à un certain Harry Potteur...) comme héros principal ! Bon "gamin ignorant" est peut-être une expression qui ne lui convient pas, mais on ne puis dire qu'il fut toujours avisé dans ses actes et motivations.
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Premièrement, dès le départ, c'est lui qui possède la fameuse carte au trésor, celle tant recherchée, pour qui tant de vils pirates se sont fait trancher les mains, celle qui fut cause de tant de convoitises, celle qui fut l'origine du plus grand mythe d'aventure jamais couché sur le vélin. Et pourtant, au lieu de la garder bien cachée en attendant qu'il soit suffisamment grand et développé et fort et robuste et courageux et riche et respecté par deux ou trois loups de mer histoire de partir avec eux sur leur bâtiment afin de déterrer ledit trésor, ce même gamin court sans attendre chercher des adultes afin de leur soumettre son précieux document. Drôle d'idée. Heureusement qu'il n'est pas tombé sur des égoïstes finis qui l'auraient laissé de côté sans hésitation.
Non, ici, le médecin et le Chevalier l'emmènent sans discuter. La chance.
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Et puis nous voilà embarqué à bord de l'Hispaniola en compagnie du charmant coq, plus connu sous le nom de Cap'tain John Long Silver. Cap'tain, non point vraiment. Mutin dans cette affaire devrais-je dire. Enfin, vrai Pirate qui ne suit qu'une seule règle, non pas celle du Pour-Parler, qui est une règle française, les inventeurs de la mayonnaise, mais celle qui consiste à coopérer avec quiconque peut lui rapporter une bonne part du magot. Tant pis si le vent tourne, ce cher John imite la girouette à la perfection. Et tant mieux s'il peut éliminer au passage ses collègues, le magot n'en sera que plus grand. Un pirate quoi !
J'aime.
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Et pour la petite histoire, lorsqu'un groupe de flibustiers abandonne un des leurs sur une île déserte avec un pistolet et une seule balle, qui "a des airs de véritable amie" comme dirait l'autre, cela se nomme "marronner". le pauvre bougre devient donc un marron. Hihi.
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Comme quoi, on en apprend tous les jours !