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Pièce Sombre :

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Salle des Archives :

Les films...
Qu'ils nous permettent de nous évader, qu'ils nous fassent rêver, rire, pleurer ou qu'ils nous irritent au plus haut point, ils sont l'émotion à l'état pur...
Alors Moa, je veux en parler, partager et avoir ton avis, Ô Hôte Curieux !

Quant à la lecture, plaisir solitaire, je découvre peu à peu que chacun recherche quelque chose de différent en ouvrant un livre... Quoi ? Telle est la question...
Je ferai ici un compte-rendu absolument pas objectif des livres qui se sont soumis à ma pupille...

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20 avr. 2012

Mortelle Ecriture

Twixt, de Francis Ford Coppola
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avec Val Kilmer, Elle Fanning, Bruce Dern...
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11 avril 2012
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Bon, d'habitude, je ne vais pô voir les films avec des fantômes, ça me fait peur. Faut pas croire, je suis une fille sensible, avec de vrais sentiments !
Mais là, je ne sais pourquoi, soyons fous, j'ai même pas tremblé à la caisse, ni sur mon siège pendant les bandes annonces. Peut-être parce qu'un commentaire d'un internaute disait qu'il ne s'agissait point là d'un film d'épouvante à proprement parler, moa je crois tout ce qu'on me dit, même pas un gramme d'hésitation.
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Nous voilà donc embrigadé à suivre un écrivain raté pendant sa tournée de dédicaces. Sauf que là, il débarque dans une petite ville où les habitants ne souhaitent pas être dérangés. Tout y est dit. Il se retrouve à côtoyer le shérif de la ville, un brin dépassé ( et dont le bureau fait également office de morgue ) qui lui propose d'écrire un roman avec lui sur la mort étrange d'une jeune fille qui a un pieu dans le cœur. Pendant que le premier hésite et se demande si ce nouveau livre va pouvoir rebooster sa carrière, le second s'enflamme dans un scénario avec des vampires dedans. Là dessus s'ajoute les fantômes d'enfants assassinés il y a des années qui le visitent en rêve, une bande de jeunes gothiques vivant au rythme de hard rock et de poèmes de Baudelaire (dites Bowdelairrre en VO), un clocher à sept cadrans qui n'indiquent pas la même heure, et le spectre d'Edgar Allan Poe.
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Tant et si bien, qu'à la fin, je ne sais quoi penser.
L'intrigue est pourtant pas mal ficelée, les plans oniriques en noir et blanc avec quelques touches de couleur sont tout simplement magiques, et Val, même s'il a grossi depuis qu'il a perdu sa jupe rose, est Val !
En plus, je mettrais une mention spéciale au destin donné à l'appareil dentaire de la jeune Victoria !
Mais je ne sais pas.
Je ne sais pas pourquoi ce cher Francis nous a ajouté des morts à dents longues à cette histoire ! S'il s'agissait d'exorciser une peine personnelle dû à la perte d'un enfant, ou de nous conter la douleur et le traumatisme de l'innocence perdue, le thème du vampire m'a paru de trop. Le vampire, c'est la sensualité, c'est l'attirance du mortel pour l'au-delà, c'est le flirt avec le danger, c'est la volonté perverse d'immortalité, etc, non des psychopathes et des accidents du quotidien.
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Mais chacun son trip. Je respecte malgré tout. Et la seule chose que je peux dire suite au visionnage, c'est que je ne sais pas si j'ai aimé ou non. Perplexe je suis. Oui, c'est le mot.
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Une chose est sûre à ce propos, c'est que même si je fournis ici toutes sortes de boissons ingurgitables, il ne faut jamais Ô Grand Jamais mélanger le vin et les cocktails vodka. Jamais.

4 avr. 2012

E-pique Siège

 fantasy
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Le Trône de Fer - L'intégrale 1
de George R. R. Martin
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J'ai Lu
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790 pages
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Septembre 2011
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Ah comme cela faisait longtemps que je l'attendais !
Et bien maintenant, c'est fait ! (enfin, entamé serait mot plus juste.)
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Et que dire lorsque l'on passe d'une littérature d'ado à ceci ?!... Diantre que ça fait du bien !!!
Le Trône de Fer, c'est une saga qui nous plonge avec tant de poésie, d'images, d'habileté dans un monde tantôt brutal, froid, inhospitalier, tantôt intrigant, brulant, hostile. 
Au Nord, alors qu'un gigantesque Mur sépare le Royaume des Sept Couronnes du monde barbare où des spectres aux yeux bleus sont en train de se réveiller, une seule chose est certaine : l'hiver vient. Au Sud, la capitale s'enivre pendant que les intrigues et coups bas font rage pour faire tomber le Roi, le Cerf à tête couronnée. Et par delà les mers, les deux derniers descendants de l'ancien Roi Dragon, celui qui fut déchu dans le sang 13 ans auparavant fuient la mort et lèvent une armée...
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En d'autres termes : si désagréable et froid soit-il pour le futur royal fessier, le Trône aux milles épées attire bien des convoitises...
Au menu, d'ancestrales batailles qui forgent le présent ; des mises à mort INJUSTES ET CRUELLES !!! ; de la politique impériale où l'étiquette et l'honneur se disputent l'espionnage et la réorganisation de royaume ; une myriade de personnages qui tentent de se faire un nom, de se venger, d’obtenir justice, ou tout simplement de survivre dans un univers affreusement fantasmagorique ; et Toa, Ô Hôte Lecteur, qui essaie de mettre un visage sur le nom et de te démêler les pinceaux entre les Lions, les Andouillers, les Loups et autres Truites...
Parce que oui, on dépasse la vingtaine de personnages nommément nommés qui pourraient éventuellement être importants par la suite, et donc, pô facile facile de s'y retrouver... (Problème personnel) (Et je ne parle des morts qu'il faut venger !...)
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Mis à part ce détail, l'écriture nous porte loin à l'intérieur des terres, on pourrait presque se faire bronzer sous la chaleur suffocante du désert du Khal, on sent le vent délicatement suave de la Mer Dothrak, nos doigts de gèlent lorsque nous sommes à Winterfell, et notre sang se glace au Mur. 
Quant à la grandeur ! la grandeur qui semble être le maitre mot de la bête ; grandeur des hommes (de certains. Ya toujours des fouines que je hais, je hais et que je voudrais voir morts dans d'atroces souffrances!), grandeur des lieux, grandeur du pouvoir, ou des pouvoirs à venir...
C'est tout simplement beau. 
Je n'ai pas d'autres mots.
 Il faut le voir pour le croire.
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Et puis on m'avait prévenue que ceci promettait une véritable hécatombe (pas une de celle à la Harry Potfleur !!!), et j'ai tenu le coup, j'ai tenu bon jusque la moitié du tome à peu près : "Elby, je m'a dis, pas de personnage préféré, tu n'as pas le droit d'infliger ça, pas après tout ce que tu as vécu!"
Et puis j'ai craqué.
En Daenerys la Princesse Dragon, je fonde tous mes espoirs. C'est dit, c'est officiel. Oui, une fille ! J'en suis la première étonnée, mais c'est ainsi. Je lui offre le Trône, l'armée, le pouvoir et l'amour du peuple, sa crainte aussi, et la vie éternelle. 
Oui.
Même pas peur.
Ah oui, et puis j'aime aussi beaucoup Jon le bâtard, parce qu'il est quand même canon [Oui, dans le livre aussi !], et son côté obscur me fait toujours craquer !
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Voilà, en attendant qu'ils meurent injustement et que même tout le monde s'en fout, je te souhaite bonne lecture, Charmant Hôte, que tu admires ou non la fantasy, parce que ceci Ô Adoré, ceci est la crème de la crème dorée de l’Écriture, ceci est le caviar de la Littérature, ceci est la langouste perdue des mers divines des Belles Lettres, ceci est l'Olympe Vénérée de l'Art de la Plume, alors cours, cours Mortel, avant que la Faucheuse te ratiboise, te tonde, te coupe ta tête pleine de futiles frivolités !!! et admire, pleure, et désespère.